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 I. La genèse du village

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Le Conteur


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LE MIROIR : I. La genèse du village WAwSmOd
Date d'inscription : 08/05/2016
MessageSujet: I. La genèse du village   I. La genèse du village EmptyVen 27 Mai - 14:07



La création du village

I can taste it. The monster sitting in the back of your throat.



Il s’esquisse à l’ombre des branches pâles, le village bruisse des murmures quand les passants s’approchent, dehors, l’on dit que les âmes s’agglutinent sur ce territoire mais les esprits rationnels n’ont accès à ces portes de magie, de plaisir, d’un temps lointain. Cinq personnages fort connus furent des premiers à construire le village, à réveiller la magie, cette source inépuisable, rejetés, reclus, ils étaient de ces personnes perdues dans l’immensité d’une société qui ne les reconnaissait plus, dans leur cœur régnait la tristesse, la détresse, l’appel à la mélancolie, à la mort aussi ; dans leur veine coulait le désespoir, le souhait de posséder une place, alors, dans la forêt noire se dessina quelques maisons de bois, puis une pierre, un symbole glissé dans la terre mouillée des larmes du seigneur.

C’est venu d’un souffle, un jour pour bâtir le centre, là où les réunions tremblaient des échos de lois, à la seconde lueur Alice pria pour un peuple fou, pour une aire de jeu divine ; Wonderland naquit des cendres des ruines d’un ancien abri. Le troisième Peter imagina, le sourire à ses lèvres gercées par les maltraitances de sa génitrice, une épopée construite sur les scènes de pirates et d’aventure, sur la plage s’éleva le navire de Crochet, dans la mer le crâne du pendu, dans les branches les cabanes d’ébènes pour les enfants perdus. Puis le quatrième Barbe Bleue décida que son tour était venu, des profondeurs verdoyantes il exigea son ancien domaine, terres sacrées de règles, l’homme fidèle, l’homme loyal emmena quelques personnes pour peupler son terrain. Enfin le cinquième jour les deux reines prirent un chemin, l’une le sentier de la forêt musquée vers les montagnes enneigées, elle établit son soupire, son dictat ; l’autre déposa son miroir, foudroya sa belle-fille puis se fit couronner impératrice. Le village et ses alentours, depuis lors, chatoient dans le firmament d’un secret.

Venus de pays sans le merveilleux et la nature capricieuse, le village lui, repose sur la fondation même d’une magie ancestrale, inconnue, mystérieuse mais cruelle et bavarde quand les nuages s’assemblent, quand la lune brille de ses lueurs argentines, quand les enfants sommeillent dans leur édredon de velours parcheminés. Elle entoure ses enfants de ses bienfaits, de ses méfaits, malédictions, bénédictions, pouvoirs consacrés à ces personnages légendaires, ils existent, ils sont immortels, ils s’amusent de leur insouciance en obéissant à des lois strictes cependant dictées par les cinq anciens. Ne jamais désobéir à la première règle : celle de ne pas franchir les frontières pour tomber dans le terrier des monstres, des barbares, les histoires coulent dans les gorges des grands-mères à la chandelle d’une nuit éclaircie par les paroles protectrices, il a été demandé de garder clos la vérité à ce sujet : encore aujourd’hui quelques figures affluent de l’autre côté du village, du bon côté, celui où la psyché se transforme, celui où l’humain se métamorphose en héro ou méchant, c’est l’âme qui bouillonne et révèle la véracité de l’esprit. Les hypothèses ont été lancées et chaque territoire possède son propre mythe à ce sujet : pourquoi certains sont appelés pour fouler de leur pied les lieux imprégnés de cette sorcellerie ? Ils sont gardés bien précieusement, une fois franchie, le village pour l’éternité.

Il grandit, ses racines sont plantées dans les cœurs, des guerres, des drames, des moments chamboulèrent son histoire mais toujours les vivants s’y retrouvent, le village est un carrefour, de village d’ailleurs il n’en porte que le nom car il est divisé en cinq quartiers gigantesques, qui s’éparpillent, qui se déploie dans des infinies, l’espace a sa propre particularité, le temps a sa propre définition. C’est un temple pour ces personnes cherchant refuge, ceux encore qui accueillent l’imagination et les fantaisies.

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